Roy et Dianne, C-B

Roy et moi nous sommes mariés en 1963, et nous prévoyions d’avoir 10 enfants. Notre premier fils, David, est né en novembre 1964. Notre deuxième fils, Robbie, est né en novembre 1965. En novembre 1966, notre troisième fils, Michael, est né et est décédé vers la 20e semaine de grossesse. Il était si beau, et à l’image de ses frères.

C’est à ce moment-là que j’ai décidé que j’avais probablement besoin de reprendre des forces avant d’avoir d’autres bébés. Nous avons décidé que c’était le bon moment pour adopter un bébé et, à cette époque, Vancouver Catholic Charities recherchait des parents adoptifs pour des enfants autochtones. Nous avons adopté notre nouveau-né, Paul, en juin 1967.

J’avais suivi une formation d’infirmière autorisée avant notre mariage et je connaissais une page de mon livre d’obstétrique qui conseillait aux femmes désireuses de concevoir de prendre leur température pour déterminer le moment de l’ovulation. Dans les quelques paragraphes consacrés à la méthode, il était mentionné qu’elles pouvaient remarquer un écoulement de glaire au moment de l’ovulation. Je me suis donc dit que si j’additionnais la durée de vie du spermatozoïde et celle de l’ovule, et que j’ajoutais quelques jours, je serais en mesure de calculer la période infertile d’un cycle.

À ma grande joie, cela a très bien fonctionné.  Roy était tout à fait d’accord avec cette méthode, car nous voulions tous les deux vivre selon les enseignements de l’Église. Lorsque j’ai expliqué au médecin ce que nous faisions, il m’a dit : « C’est la méthode du rythme, la roulette russe. Ça ne marchera pas! ». J’ai souri.

En 1968, on nous a demandé d’être parents dans un foyer géré par Catholic Charities à Vancouver. Avec nos trois enfants (âgés de moins de 4 ans), nous avons ainsi emménagé dans un foyer avec cinq adolescents. Il s’agissait d’un travail 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et 30 jours par mois, sans pause, à moins d’embaucher quelqu’un pour nous remplacer. Après plusieurs mois, nous avons pris deux des adolescents avec nous et nous sommes retournés dans notre propre maison.

Pendant tout ce temps, ma méthode de PFN fonctionnait très bien.

En 1969, nous avons décidé qu’il nous fallait une petite fille. Après avoir dit à nos parents et amis, qui commençaient à s’inquiéter du rythme de croissance de notre famille, que nous voulions avoir un autre enfant, je suis tombée enceinte de Marie, qui est née en février 1970.

Lorsque quelqu’un me posait des questions sur la planification familiale, j’expliquais qu’il fallait prendre sa température, mais j’ajoutais : « J’ai de la chance, j’ai cet écoulement de glaire et je peux m’y fier. »

Nous avons déménagé à Prince George, en Colombie-Britannique, en 1970, et notre ami, l’évêque O’Grady, s’est montré très intéressé par ce que je savais de la PFN.  Il m’a parlé de Seréna et m’a envoyée rencontrer Marie-Paule Doyle de Seréna, qui faisait une présentation dans l’archidiocèse de Vancouver. Mgr O’Grady m’a également envoyée en Californie pour que je me renseigne sur la méthode Billings.

Roy et moi sommes devenus un couple-moniteur pour Seréna et Mgr O’Grady nous a demandé de donner des conférences à tous les prêtres du diocèse et de nous rendre dans la plupart des villes, de Prince Rupert à Fort St-Jean, pour donner des conférences dans les paroisses. Mgr O’Grady nous a demandé de parler aux étudiants de son école secondaire (Prince George College, plus tard nommée O’Grady Catholic High School) et également aux camps pour adolescents à Camp Morice. Nous avons formé plusieurs couples-moniteurs. L’un d’entre eux, Richard et Vicki Braun, est très impliqué dans la ligue « Couple to Couple » aux États-Unis depuis de nombreuses années.

En 1971, nous avons pensé que Marie était un peu seule au milieu de 3 grands frères et 2 frères adolescents encore plus grands, et qu’elle avait besoin d’une sœur. Après avoir annoncé notre projet à tout le monde, notre fils Tommy est né en 1972.

Espérant toujours une fille, j’ai fait une fausse couche en 1975. C’est alors que nous avons décidé que si nous devions avoir une autre fille, nous devrions probablement en adopter une.  Teresa nous est arrivée à l’âge de 11 mois en 1977. Elle était sourde et on nous a dit qu’elle n’entendrait jamais rien de moins bruyant que des battements de tambour. Au bout d’une semaine, j’étais sûre qu’elle pouvait entendre, et après l’avoir fait tester, j’ai constaté qu’elle pouvait effectivement entendre. Sa déficience auditive était due à une allergie au lait de vache : nous vivions dans un domaine et buvions du lait de chèvre!

À cette époque, nos fils adoptifs avaient déménagé et nous pensions que notre famille de six enfants était au complet. Surprise!  Surprise!  À 6 ans, Teresa a décidé qu’elle avait besoin d’une petite sœur. Ayant plus de 40 ans, je lui ai dit : « Teresa, tu es mon bébé! » Mais chaque jour, à partir du mois de juillet, elle a essayé de me convaincre qu’il lui fallait une petite sœur. Ma réponse était toujours la même. Je trouvais cela très étrange, car elle ne m’avait jamais dit qu’elle voulait une sœur, et à ce moment-là, c’était tous les jours sans faute.

En décembre, surtout après avoir rendu visite à une famille qui venait d’avoir son douzième bébé, je commençais à penser que ce serait peut-être une bonne idée d’avoir un autre bébé.

Au début du mois de janvier, une assistante sociale très embarrassée nous a téléphoné pour nous dire qu’elle ne savait pas vraiment comment me poser la question, mais que nous avions un enfant adopté dont la mère venait d’avoir un bébé (Teresa devait savoir d’une manière ou d’une autre qu’elle avait une sœur en route!) Étant donné qu’ils essaient de garder les frères et sœurs ensemble, l’assistante sociale voulait savoir si nous accepterions d’adopter le bébé. Elle ne savait pas si c’était un garçon ou une fille. C’était un vendredi soir et l’assistante sociale devait savoir avant le lundi si nous accepterions le bébé. J’ai raccroché le téléphone et j’ai appelé Roy. « Veux-tu un verre de vin? »

Nous avons adopté Catherine en janvier 1983, et elle a ajouté une toute nouvelle dimension à notre vie. Sa mère biologique avait consommé de la drogue et de l’alcool pendant sa grossesse, et Catherine en a payé le prix fort.  Nous avons partagé sa souffrance et elle nous a tant appris! Je ne sais pas ce que nous aurions fait sans Catherine!

Cela fait maintenant 50 ans que nous sommes mariés. Nous avons utilisé la PFN pendant toute la période fertile de notre mariage, sans aucune grossesse non planifiée. Lorsque j’enseignais les autres méthodes de contraception, j’étais toujours très reconnaissante de n’avoir jamais eu à les utiliser. Comme nous avons été bénis!

Mary et Wesley, C-B

Mon mari et moi utilisons la méthode symptothermique que nous a enseignée Seréna B.C. depuis près de trois ans maintenant. Nous l’avons trouvée utile et efficace pour beaucoup de choses. J’ai des menstruations très irrégulières, et grâce à la méthode symptothermique, je sais enfin à l’avance quand j’aurai mes menstruations,

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Roy et Dianne, C-B

Roy et moi nous sommes mariés en 1963, et nous prévoyions d’avoir 10 enfants. Notre premier fils, David, est né en novembre 1964. Notre deuxième fils, Robbie, est né en novembre 1965. En novembre 1966, notre troisième fils, Michael, est né et est décédé vers la 20e semaine de grossesse.

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Anonyme

J’ai vécu une périménopause très difficile qui s’est étalée sur une dizaine d’années, et la pilule a provoqué de nombreux symptômes, notamment des sautes d’humeur extrêmes et des douleurs mammaires. Lorsque j’ai enfin demandé de l’aide à Seréna, j’ai été mise en contact avec une équipe composée d’un mari et

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Bill et Grace, Ontario

Lorsque nous nous sommes fiancés, mon futur mari a souhaité découvrir la méthode Seréna de Planification familiale naturelle.  J’ai été impressionnée à la fois par mon futur mari et par la méthode.  Elle était en accord avec notre foi, elle était naturelle et ne reposait pas sur des pilules ou

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Jean et Janelle, Manitoba

Quelques mois avant notre mariage, nous avons suivi le cours de Seréna sur la Planification familiale naturelle (PFN).  Nous nous sommes mariés le 3 mai 2003; depuis ce jour, nous avons utilisé la PFN en tant que couple pour éviter les grossesses et pour concevoir. Pendant les deux premières années

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