Périménopause et la fertilité

La ménopause est la fin naturelle de la phase reproductive de la vie d’une femme. Généralement entre 45 et 58 ans, les ovaires ne répondent plus à la stimulation du cerveau pour produire des ovules et les menstruations cessent complètement.
La ménopause est précédée par des années de cycles irréguliers et est confirmée après une année complète d’absence de menstruations. La période qui s’étend du début des cycles irréguliers jusqu’à la confirmation de la ménopause est appelée “périménopause“.
Trois changements principaux peuvent indiquer qu’une femme est en périménopause :
- variations de la durée des cycles
- modification du flux menstruel
- épisodes anovulatoires
Changements dans la durée du cycle
Au cours de la première phase de la périménopause, les cycles menstruels ont tendance à raccourcir, tout en restant relativement réguliers. Par exemple, une femme dont les cycles variaient de 28 à 30 jours peut voir ses cycles varier de 25 à 28 jours à la fin de la trentaine ou au début de la quarantaine. Cette phase passe souvent inaperçue.
Au cours de la deuxième phase de la périménopause, les cycles menstruels deviennent progressivement de plus en plus irréguliers. Au début, il peut y avoir un cycle isolé qui dure une ou deux semaines de plus que la normale, suivi de nombreux cycles ovulatoires de la durée habituelle. Plus tard, les cycles ovulatoires plus longs seront de plus en plus fréquents, entrecoupés de cycles courts occasionnels. À l’approche de la ménopause, les cycles peuvent durer jusqu’à plusieurs mois. Cependant, des cycles courts occasionnels peuvent encore se produire.

Flux menstruel
Pour la plupart des femmes entre l’adolescence et la périménopause, le flux menstruel est plus abondant pendant quelques jours, puis diminue progressivement. Lorsque les femmes atteignent l’âge de 35 à 45 ans, le flux menstruel devient souvent irrégulier. Les menstruations peuvent être plus ou moins longues, plus ou moins abondantes qu’auparavant. Parfois, le flux peut varier au cours d’une même période menstruelle, alternant entre tachetures et saignements très abondants, ou il peut contenir des caillots de sang (en particulier à la suite de cycles longs).
Saignements anovulatoires
Lorsqu’un ovaire ne répond pas aux signaux hormonaux, le développement du follicule et l’ovulation ne se produisent pas. Ce phénomène est fréquent au cours de la deuxième phase de la périménopause. La femme présente alors des saignements anovulatoires, c’est-à-dire l’élimination des couches superficielles de la muqueuse utérine (il ne s’agit pas de véritables menstruations). Il peut s’agir de simples tachetures ou de saignements excessivements abondants et longs.
La méthode symptothermique en périménopause.
Même avec des cycles irréguliers, la méthode symptothermique est toujours applicable et efficace pendant la périménopause.

Adaptée à la périménopause, la méthode symptothermique apprend aux couples à :
- identifier les périodes d’infertilité avant l’ovulation,
- identifier les saignements anovulatoires (saignements qui ne sont pas de vraies menstruations),
- reconnaître l’approche de l’ovulation et la période de fertilité,
- confirmer que l’ovulation est passée et que la phase d’infertilité confirmée a commencé.
Ainsi, les irrégularités dans la durée des cycles ne réduisent pas l’efficacité de la méthode.
Avec l’aide d’un couple-moniteur Seréna, les couples peuvent continuer à atteindre efficacement leurs objectifs de planification familiale en utilisant la méthode symptothermique tout au long de la périménopause.